· De Luciano

La victoire de Messi ? Mais non de Scaloni

Voilà la Coupe du Monde de foot au Qatar est désormais terminée. Cette compétition s'est soldée par une (douloureuse) victoire de l'Argentine de Lionel Messi. Pour le "monde du foot", cette victoire c'est celle de Messi, celle qui met un point d'honneur à sa brillante carrière. Alors oui, Messi a été élu meilleur joueur de la compétition, il a inscrit 7 buts dans ce mondial (mais il est aussi le tireur de penalty) mais pour autant est-ce bien grâce à lui cette victoire en finale ?  

Une victoire tactique de Scaloni vs Deschamps

Dans un match de football, c'est toujours onze hommes contre onze autres hommes. Mais avant ça, il y a un homme qui fait le choix des onze joueurs qui vont débuter le match. Pour cette finale, Scaloni a fait un choix très audacieux, celui de titulariser Angel Di Maria. L'ancien parisien n'avait que 10 minutes dans les jambes avant cette finale donc imaginer qu'il serait en forme pour cette finale apparaissait plutôt osé. Pour Scaloni avait bien étudié son sujet et analysé le jeu de l'équipe de France. Nos bleus joue depuis plusieurs matchs mois/années sans véritable arrière droit de métier. Sur la Coupe du Monde, Deschamps avait fait le choix de titulariser Jules Koundé à ce poste, un défenseur central de métier. 
En titularisant Di Maria, sur le côté gauche argentin, Scaloni savait très bien que l'ailier allait "manger" la ligne de touche alors que le défenseur français, lui, aurait tendance à repiquer dans l'axe, laissant à Di Maria le luxe de contrôler le ballon et orienter le jeu à sa guise. 


La domination du match tonitruante de l'Argentine correspond au temps fort d'Angel Di Maria mais aussi et surtout de sa présence sur le terrain. A partir de la 64e minute et la sortie de Di Maria, le visage de l'Argentine s'est retrouvé modifié. Preuve en est, la toute première action française du match a eu lieu à la 66e minute du match ... 

Pour autant Didier Deschamps s'est vite rendu compte que son équipe était en difficulté sur ce match. En même temps il ne fallait pas être lucide pour ne pas le voir. Les argentins sont arrivés sur le terrain comme des morts de faim, avec une envie affolante et portés par tout un stade majoritairement argentin. Pendant ce temps là, l'ombre d'un "virus" planait au dessus de nos bleus. Varane, Théo Hernandez ou même Griezmann semblaient n'être que l'ombre d'eux même. On avait l'impression que Dembelé jouait avec de la retenue voire de la peur (faut il encore savoir quelles consignes il avait eu). Et Giroud, qui n'était pas en pleine possession de ses moyens avant le match, est très vite sorti du match. Mentalement il n'était pas là, ce qui a certainement amené Dédé a réagir et effectuer des changements en première période. Une attitude qui ne lui ressemble pas non plus. Signe d'une équipe au bord du gouffre ou annonciateur d'une révolte collective ? 

Je ne pense pas qu'on puisse parler d'une révolte côté français lors de ce match. On est tous d'accord pour dire que l'entrée de Kolo Muani a été bénéfique pour les bleus, il a montré beaucoup d'envie et d'insouciance 


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